Le principal producteur de pomme de terre est la chine, vient ensuite la Russie et l'Inde
Parmi l'Europe, les 4 principaux producteurs de pommes de terre sont la Pologne, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France
En France, elles sont principalement cultivées dans le Nord Pas de Calais (35%), la Picardie (25%), la Beauce et la Champagne et d'autres régions en moindre mesure
La France est cependant le 1er exportateur européen de pomme de terre pour lEurope distribuée à 80 % par les circuits de la grande distribution.
Au Canada, quatre-vingt quatorze variétés sont homologuées au Canada, les plus récentes d'entre elles sont cultivées au Nouveau-Brunswick, dans le haut de la vallée de la rivière Saint-Jean.
La plupart des variétés canadiennes ont d'abord été cultivées en Amérique du Nord.
Voici les principales d'entre elles : Anson, Atlantic, Batoche, Belchip, Belmont, Blue Mac, Brigus, Caribe, Carlton, Cherokee, Conestoga, Crystal, Chieftain, Coastal Russet, Désirée, Donna, Early-Rose, Epicure, Green Mountain, Hampton, Huron, Irish Cobbler, Yukon Gold.
La France exporte près de 480 000 tonnes de pommes de terre de conservation par an. Ses principaux clients sont l'Espagne et l'Italie. Les régions exportatrices sont le Nord-Pas-de-Calais (53%), la Picardie (33%), la Champagne (9%), la Bretagne (2%), l'Ile-de-France (2%) et autres régions (1%).
L'âge des consommateurs a évolué. Les moins de 35 ans qui effectuaient un quart des achats de pommes de terre en 1983-1984, n'en font plus que 20%. À l'opposé, les plus de 65 ans qui représentaient 15% des achats, approchent les 20%. A la même période, les achats étaient surtout le fait de familles avec enfants.
Cette tendance n'est plus vraie et, aujourd'hui, le comportement des Français à l'égard des pommes de terre est le même que celui qu'ils ont pour les autres fruits et légumes, et qui se caractérise par la recherche de produits pratiques et rapides à préparer.
Les achats en fonction des classes sociales n'existent plus.
Ceux des classes modestes et moyennes, autrefois principaux acheteurs, diminuent.
En revanche, ceux des classes plus aisées augmentent, principalement par le biais des pommes de terre à chair ferme.
Les retraités et les inactifs sont aujourd'hui ceux dont les achats ont enregistré la plus forte progression au cours des dix dernières années.
Disposant de plus de temps pour cuisiner, mais aussi connaisseuse et recherchant des produits de qualité, cette tranche de la population qui effectuait moins de 30% des achats en 1985, en effectue désormais 40%.
Consommée en quantité importante au début du siècle, la pomme de terre sert souvent, de nos jours, de légume d'accompagnement et a partiellement perdu son caractère d'aliment de base.
Elle se trouve en concurrence avec les autres légumes présents sur le marché au cours de l'année. Elle a perdu son appellation de "truffe du pauvre".
Elle a aussi subi l'influence des modifications des modes de vie des Français : urbanisation, augmentation des personnes seules et des ménages sans enfants, recherche du pratique et de la rapidité.
En plus de dix ans, on a enregistré deux tendances : une baisse importante de la consommation de 1984 à 1989 (moins 30% en cinq ans), puis une quasi-stabilisation (moins 1% par an en moyenne).
Au cours de cette période, le nombre d'acheteurs de pommes de terre en France n'a pas diminué mais ils ont fait des choix différents.
Ainsi la pomme de terre dite "en l'état", c'est-à-dire celle vendue sans avoir subi aucune transformation, a connu un net recul au profit des produits transformés, déshydratés ou surgelés.
À partir des années 80, les pommes de terre à chair ferme ont suscité un véritable engouement. Désormais, elles représentent plus de 20% du total des achats des Français. Cette progression est plus spectaculaire en région parisienne et dans l'Ouest de la France (de 5 à 20% en dix ans).
Les moyens de communication mis en place par les obten-teurs, l'évolution des goûts des consommateurs vers des variétés plus fines, la commercialisation de variétés pour des utilisations spécifiques, vendues en petites quantités et dans des conditionnements plus petits - signes pour le consommateur d'un produit de qualité - ont participé à cet essor. Autre changement significatif en vingt ans : le lieu d'achat.
Le commerce traditionnel (petite épicerie) qui était le passage obligé, a laissé la place à la grande distribution.
Celle-ci assurait à la fin des années 70 seulement 20% des acquisitions. À partir de 1987, la tendance s'est inversée et elle représente aujourd'hui les deux tiers des ventes.
Quelle que soit l'utilisation finale du produit, une exigence apparaît constante dans toutes les enquêtes d'opinion : les pommes de terres doivent être de belle présentation, exemptes de défauts internes et de calibre homogène.
L'industrie de transformation est aussi exigeante et réclame des tubercules non endommagés. La qualité n'est plus un luxe mais une obligation imposée par le marché.
Pour le consommateur, la "patate" est devenue "pomme de terre" puis "pommes de terre".