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Guide de la pomme de terre
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Préparations culinaires des pommes de terre
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Pomme de terre et toxicité et conservation
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La pomme de terre peut être un poison dangereux pour l'être humain
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Les pommes de terre exposées à la lumière et à l'humidité se remettent à germer, et prennent une couleur verte. Attention cette couleur verte indique une concentration importante de glycoalcaloïdes, un poison dangereux pour tout être humain.
Suivant les quantités ingérées, les symptômes vont de la simple diarrhée au coma voir la mort...
Donc pomme de terre verte = Poubelle sans hésiter.
De même seules les tubercules sont comestibles, les feuilles et les fleurs sont beaucoup trop toxiques pour être ingéré sans danger.
Conservation des pommes de terres :
Les garder dans un sac-papier épais et résistant à l"abri de la lumière, la chaleur et l'humidité. Si vous cultivez vous-même vos pommes de terres, sachez qu'il faut attendre que les feuilles soient totalement fanées pour les déterrer. Il est conseillé de les faire blanchir rapidement dans de l'eau bouillante et de bien les sécher avant de les enfermer dans un sac et de les entreposer à l'abri de la lumière.
Récoltées à pleine matunté. elles se conservent tout l'hiver dans un endroit sec et aéré, à une température variant entre 7 et 11 degrés. Il faut les protéger de la lumière pour éviter l'apparition de taches vertes qui leur donnent un goût amer désagréable. Il faut les choisir à peau lisse, sans "veux", de forme régulière.
La culture de la pomme de terre de conservation couvre aujourd'hui en France une superficie voisine de 100 000 hectares pour une production approximative de 4 000 000 tonnes comprenant la part destinée à la transformation industrielle en vue de l'alimentation humaine.
En 1979, elle était de 280 000 hectares contre 1 500 000 hectares en 1900.
Cette régression s'est faite en trois étapes. Entre 1970 et 1980. on enregistre la plus forte baisse (280 000 ha à 145 000 ha). De 1980 à 1985, on constate une stabilisation à 145 000 ha pour ensuite assister à une nouvelle baisse et atteindre des surfaces moyennes de 100 000 ha dans les années 1990.
Cette diminution s'explique en partie par l'augmentation des rendements : 23 tonnes/ha en 1970, 31 t/ha en 1980, 36.0 t/ha en 1984, 38,6 t/ha en 1988, 42,2 t/ha en 1993.
La production a néanmoins baissé, passant de 7 millions de tonnes en 1970 à 5 millions de tonnes en 1980. et à moins de 4 millions de tonnes en 1994.
D'un point de vue régional, on constate de nettes évolutions : le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie où sont implantées les usines de transformation, sont passés de 22% des surfaces en 1970 à 60% en 1994. L'Ouest a connu une régression, perdant 33 000 ha de 1970 à 1994.
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